Les défenseurs de la liberté de la presse et de l’internet se joignent aux utilisateurs de la cryptographie pour soutenir l’Assange de Wikileaks
Les droits numériques et journalistiques sont en jeu dans le procès pour l’extradition de Julian Assange, selon 24 grands groupes de défense.
Une coalition de 24 groupes de défense de la liberté de la presse, des droits civils et de l’Internet a signé une lettre demandant à Biden de laisser le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, tranquille.
Une lettre signée lundi par l’ACLU, l’Electronic Frontier Foundation, la Freedom of the Press Foundation, entre autres, a demandé à l’administration Biden de Bitcoin Evolution renoncer à la procédure d’extradition actuellement en cours au Royaume-Uni.
Les auteurs implorent le procureur général par intérim Monty Wilkinson d’abandonner la poursuite d’Assange à l’époque de Trump. „L’administration Trump s’est positionnée de nombreuses manières comme un antagoniste de l’institution d’une presse libre et sans entraves“, peut-on lire dans la lettre.
Assange a été en exil pendant la majeure partie de la dernière décennie
Wikileaks facilite les fuites de documents, en particulier de la part du gouvernement, un statut qui s’est avéré controversé. De nombreuses plateformes de paiement ont coupé les vivres à Wikileaks, une entité qui dépend des dons, au fil des ans. En effet, lorsqu’il a intégré Bitcoin en 2011, il a été la première introduction qu’une grande partie du public a eu à la cryptoconnaissance naissante de la monnaie.
L’utilisation provisoire de Bitcoin par Wikileaks a d’ailleurs fait l’objet de la dernière communication confirmée de Satoshi Nakamoto : Un courriel dans lequel ils écrivaient : „Il aurait été bien d’attirer cette attention dans un autre contexte. WikiLeaks a donné un coup de pied dans le nid de frelons, et l’essaim se dirige vers nous“.
Malgré la désapprobation de Satoshi, les utilisateurs de crypto ont continué à soutenir WikiLeaks, en faisant même un don de 400 000 dollars à la défense d’Assange le mois dernier.
La communauté journalistique a aussi largement défendu Wikileaks, car la divulgation d’informations classifiées a été cruciale pour le bien public dans de nombreux cas. La lettre d’hier argumentait :
„Les journalistes des grandes publications d’information parlent régulièrement avec leurs sources, demandent des éclaircissements ou plus de documentation, et reçoivent et publient des documents que le gouvernement considère comme secrets. À notre avis, un tel précédent dans cette affaire pourrait effectivement criminaliser ces pratiques journalistiques courantes“.
Bien que la lettre s’annonce principalement comme provenant de groupes de défense des droits de l’homme, elle compte parmi ceux-ci plusieurs organisations connues pour leur plaidoyer en faveur de l’accès à Internet comme un droit de l’homme. Parmi elles, on trouve Access Now, l’Electronic Frontier Foundation et la Human Rights Foundation, dont le responsable de la stratégie, Alex Gladstein, est un des principaux défenseurs de Bitcoin.